Premiers disques

Publié le par AnA

Prénom : Anne

Nom : LORRIC

Particularités : venue d'ailleurs, citoyenne terrestre pour l'instant et chanteuse dès l'âge de 4 ans pour faire la manche sur les plages

Signalement : Ben justement, il n'y a pas deux photos qui se resemblent! 

         

Voici ce que vous avez peut être un jour entendu?

   

A l’époque du P’tit conservatoire, la chaîne TF 1 diffusait une émission qui avait son p’tit succès : « les découvertes TF1 ». Je me suis inscrite, ai passé l’audition et je reçois quelques jours après une invitation à venir répéter avec l’orchestre de l’émission, puis d’enregistrer. Wouaouhh j’étais très impressionnée, imaginez, à vingt ans… J’avais opté pour la catégorie Auteur-Compositeur -Interprète et j’arrivais avec une chanson jazzy aux paroles un peu folles : « le cerisier ». Ayant été « élue » par le public, je suis revenue la semaine suivante. Je garde de bons souvenirs de ces journées à la SFP. En coulisses, j’ai chanté en duo avec Nicoletta un titre jazz en anglais de guerschwin (mon maître) et le sourire, si souvent imité à l’époque de l’adorable Denise Fabre qui présentait l’émission. Quel trac j’avais !

Quelques jours après ces diffusions, j’apprenais par le secrétaire de Mireille qu’un Directeur Artistique de chez Barclay, Fabrice Aboulker,  était venu demander mes coordonnées…C’est à partir de son coup de fil qu’a commencé ce parcours de chanteuse qui ne « jouait pas le jeu », « qui ne réussirait jamais à ne pas vouloir jouer les stars et fréquenter les endroits du show bizz ». Avec un contrat de sept ans signé chez Phonogram, pour enregistrer cinq 45 tours. Co-éditée par Europe1, j’allais faire les podiums Europe dans toute la France. J ’avais un fan club, ça commençait à marcher un peu, je faisais pas mal de télés en prime time mais dans le fond, même si je garde des souvenirs extras, je chantais ce que l’on me disait de chanter et non ce que j’aurais aimé chanter. Mon directeur artistique et compositeur, Fabrice Aboulker,  voulait faire connaître sa musique et m’avait assigné un de ses amis  parolier. Je ne cessais de dire « je vous assure! En reprenant des vieux standards jazz, bien arrangés, sur que ça décollerait fort et au moins je serais dans mon élément ! Mais Fabrice répétait tout le temps « le jazz c’est démodé, ça ne marcherait pas… ». Alors que l’on venait d’enregistrer mon dernier titre sortait « la boîte de jazz » de mon idole Michel Jonasz, puis Victor Laszlo et Sade  sont venues nous susurrer des standards qui faisaient bien frissonner et faisaient un carton. Malgré cela j’essuyais toujours ce refus. C’est à ce moment là que j’ai, tristement je l’avoue, demandé  l’arrêt de mon contrat… Il me reste de cette époque des titres écrits et composés sur des airs de bossa, de blues….Mais qui sait si demain?.... je continue d'écrire et de composer...Why not?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans show-bizz...hard!

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